
Les Patrouilles
Découvrez votre ville

Comme mentionné précédemment, le Geer express traverse 5 villes majeures et 4 continents tout au long de son périple.
Durant le camp, chaque patrouille représentera une de ces villes emblématiques présentées ci-dessous à l'époque des débuts de l'Orient Express à savoir le 19ème siècle.
Lisez attentivement afin de ne louper aucune information cruciale.
Les Aigles - Paris
Chers Aigles,
Au XIXe siècle, Paris était le cœur vibrant de la France, une capitale en pleine effervescence, à la fois politique, artistique et industrielle. Cité marquée par la Révolution française, puis par les bouleversements successifs du siècle – monarchies, empires, républiques –, elle restait pourtant un lieu de rêve et d'invention, où la modernité prenait forme. Traversée par la Seine et entourée de faubourgs populaires, Paris devenait peu à peu la grande métropole que nous connaissons aujourd'hui.
Sous le Second Empire, l'empereur Napoléon III entreprit de grands travaux de modernisation confiés au préfet Haussmann. D'immenses boulevards furent percés, bordés d'immeubles élégants en pierre claire, les égouts furent rénovés, les squares et jardins aménagés pour le public. Les Parisiens découvraient une ville plus aérée, mieux éclairée, où cohabitaient luxe et misère. Tandis que les quartiers bourgeois se développaient, les ouvriers s'entassaient dans les marges de la ville, dans des conditions souvent précaires.
Dans les rues de Paris, on croisait autant de marchands ambulants que de cochers pressés, de dames en crinoline que de gamins jouant sur les pavés. Le bruit des sabots des chevaux se mêlait à celui des marteaux sur les chantiers. Les cafés et cabarets de Montmartre, comme le Moulin Rouge, résonnaient des rires des artistes et des chansons populaires. Des peintres comme Monet, Renoir ou Degas posaient leurs chevalets en plein air, capturant la lumière nouvelle de cette ville en transformation.
Le style de vie variait selon le rang social : la haute société organisait des bals somptueux dans les hôtels particuliers, tandis que les ouvriers luttaient pour survivre et pour leurs droits. Les femmes de la bourgeoisie lisaient les romans de Balzac ou de Zola, tandis que les blanchisseuses et couturières arpentaient les rues avec leur fichu noué sur la tête. Paris était aussi une ville d'idées, où naissaient les mouvements révolutionnaires, les grands débats intellectuels et les espoirs d'un avenir meilleur.
Côté gastronomie, les Parisiens fréquentaient les bouillons, restaurants populaires où l'on mangeait des plats simples comme le pot-au-feu, les œufs mayonnaise ou le bœuf miroton. Les marchés regorgeaient de fromages, de charcuteries, de fruits venus de province, tandis que les pâtisseries proposaient éclairs, mille-feuilles et tartes aux pommes. Le vin, souvent rouge et léger, accompagnait les repas dans tous les milieux.
En somme, le Paris du XIXe siècle était une ville à la fois brillante et tourmentée, creuset de révolutions, de progrès techniques, d'arts flamboyants et de luttes sociales. Une ville où l'on venait rêver, créer, se battre – et peut-être réinventer le monde.
Les Eperviers - Istanbul
Chers Eperviers,
Au XIXe siècle, Istanbul, encore appelée Constantinople, était le cœur battant de l'Empire ottoman, une ville fascinante où se mélangeaient les cultures d'Orient et d'Occident. Ancienne capitale de l'Empire byzantin, puis ottoman, elle se trouvait à la croisée de l'Europe et de l'Asie, traversée par le Bosphore, et servait de carrefour entre les grandes routes commerciales.
Pendant cette période, l'empire était dirigé par des sultans installés au palais de Topkapi, un immense complexe aux dômes dorés, aux jardins luxuriants et aux murs décorés de céramiques colorées. C'était une époque de bouleversements : l'Empire entrait dans sa modernisation, influencé par les puissances européennes, tout en conservant ses traditions anciennes.
Dans les rues animées d'Istanbul, on croisait toutes sortes de gens : des commerçants vendant des épices et des tapis, des musiciens ambulants, des mendiants, des artisans, mais aussi des diplomates européens en redingote. Les souks (marchés) étaient des labyrinthes de senteurs : cannelle, menthe, thé, cuir, laine, et parfums envoûtants. Les ruelles résonnaient du chant du muezzin appelant à la prière cinq fois par jour.
Le style de vie des habitants dépendait de leur rang et de leur origine. Les hommes portaient souvent le fez rouge sur la tête et des vêtements amples comme la djellaba ou des pantalons bouffants. Les femmes des classes aisées portaient de longues robes ornées de broderies, souvent cachées derrière des voiles dans les lieux publics. Les enfants jouaient dans les rues en courant après des cerceaux, ou en regardant les bateaux traverser le Bosphore.
Côté cuisine, les Ottomans étaient déjà les rois de la gastronomie ! On mangeait du pain plat, des plats à base de riz parfumé, des brochettes d'agneau, du poisson grillé, des feuilles de vigne farcies et bien sûr, beaucoup de thé et de café turc, fort et épais, souvent accompagné de loukoums ou de pâtisseries au miel comme les baklavas.
En somme, Istanbul était une ville pleine de mystère et de magie, à la fois ancrée dans ses traditions ottomanes et ouverte sur le monde moderne. C'était un lieu idéal pour rêver de voyages, d'aventures et… de trains comme le Geer Express, qui y terminait son incroyable périple depuis Paris.
Les Renards - Pékin
Pékin au XIXe siècle : la ville aux mille visages.
Imagine… le soleil se lève lentement sur la Cité interdite, et ses toits dorés s'enflamment sous la lumière du matin. Bienvenue à Pékin, capitale impériale de la dynastie Qing, un monde où se mêlent traditions millénaires et frémissements de changement.
Les ruelles s'animent. Dans les hutongs, ces étroites allées typiques, on entend le cliquetis des sabots sur les pavés, le chant des marchands ambulants, les rires des enfants qui courent entre les étals d'épices et de soieries. Le thé fume dans les salons en bois sculpté, et le parfum du jasmin flotte dans l'air. Chaque coin de rue semble raconter une histoire.
À l'intérieur de la Cité interdite, les courtisans en robes de soie glissent comme des ombres silencieuses, suivant un protocole millimétré. Le Fils du Ciel, l'Empereur, règne depuis son trône de dragon, entouré de mystère et de faste. Les jardins impériaux regorgent de pivoines, de lacs miroitants et de pagodes élégantes.
Mais au-delà des murs rouges, le monde bouge. Les Occidentaux frappent aux portes de l'Empire, le commerce se transforme, les premières secousses de la modernité se font sentir. Pékin devient une ville entre deux époques : encore ancrée dans la sagesse des siècles, mais déjà frôlée par les vents du changement.
Le soir tombe, les lanternes s'allument, rouges et dorées, dans un ballet lumineux. Les conteurs se rassemblent dans les tea-houses, les histoires s'envolent dans la nuit comme des cerfs-volants.
Pékin, au XIXe siècle, ce n'est pas juste une ville. C'est une scène de théâtre vivante, poétique et un peu magique. C'est le battement de cœur d'un empire immense. Et toi, si tu avais pu y poser les pieds, qu'aurais-tu voulu y découvrir ?
Les Castors - Rio
Ici votre conducteur du Geer express, je vais vous parler de la ville que vous allez représenter durant votre camp, Rio de Janeiro.
Rio de Janeiro se situe sur la côte sud-est du Brésil. Elle est connue dans le monde entier pour ses paysages spectaculaires, sa baie impressionnante et son ambiance animée. C'était la capitale du Brésil jusqu'en 1960, et pendant tout le 19ᵉ siècle, elle a joué un rôle central dans la vie politique, économique et culturelle du pays. Parmi les monuments les plus célèbres de la ville, on peut citer le Christ Rédempteur, une immense statue de 38 mètres de haut qui surplombe la ville depuis le mont Corcovado. Bien qu'elle ait été construite plus tard, au 20ᵉ siècle, elle est aujourd'hui l'un des symboles les plus forts de Rio. Un autre site emblématique est le Pain de Sucre, un pic rocheux qui offre une vue spectaculaire sur la ville et la mer. On peut également mentionner le Théâtre municipal de Rio, inspiré de l'architecture européenne, qui témoigne de l'importance de la culture dans la ville.
Au 19ᵉ siècle, Rio connaît une croissance démographique rapide. En tant que capitale de l'Empire du Brésil, la ville attire une population variée : des Européens, principalement portugais, mais aussi une forte population afro-brésilienne issue de l'esclavage. À cette époque, le Brésil est encore profondément marqué par la traite négrière, et Rio est l'un des principaux ports d'arrivée des esclaves africains. L'esclavage ne sera aboli qu'en 1888, ce qui en fait le dernier pays des Amériques à le faire. Cette réalité a eu un impact profond sur la société brésilienne et sur la diversité culturelle de Rio.
Sur le plan culturel, le 19ᵉ siècle marque une période de transformation. L'arrivée de la cour royale portugaise en 1808, fuyant les guerres napoléoniennes en Europe, a entraîné une modernisation de la ville et l'ouverture de nombreuses institutions culturelles comme des bibliothèques, des académies et des théâtres. La culture musicale se développe également, avec des styles qui mélangent les traditions africaines et européennes, comme la modinha, le lundu, et plus tard le choro, qui est à l'origine de la samba. C'est aussi au 19ᵉ siècle que la littérature brésilienne prend son envol, avec des auteurs comme Machado de Assis, l'un des plus grands écrivains du pays, né à Rio.
En résumé, au 19ᵉ siècle, Rio de Janeiro est une ville en pleine expansion, marquée par une grande diversité culturelle et des contrastes sociaux forts. C'est un lieu où se croisent traditions africaines, héritage européen et identité brésilienne naissante, ce qui en fait une ville unique au monde.
Les Sangliers - Montréal
Bienvenue à Montréal, 19ème siècle. Préparez vos valises, remontez vos montres à gousset et mettez vos foulards bien droits… Cette année, notre CMPAS s'annonce comme un véritable voyage dans le temps ! Nous embarquons à bord du Geer Express, un train mythique qui parcourt les grandes villes du 19e siècle. Chaque patrouille représentera une ville : la vôtre, c'est Montréal !
Montréal au XIXe siècle : une ville en plein essor. À cette époque, Montréal est déjà une ville importante du Canada, au cœur du commerce et du transport. Elle connaît une croissance rapide grâce à :
• L'arrivée du chemin de fer (1850) : Montréal devient un nœud ferroviaire majeur, reliant les grandes villes d'Amérique du Nord.
• La construction du canal de Lachine : Il permet de contourner les rapides du fleuve Saint-Laurent et booste le commerce maritime.
• L'industrialisation : C'est une période de grandes usines, d'inventeurs, et de révolutions sociales et technologiques !
Monuments emblématiques à connaître :
• La Basilique Notre-Dame (inaugurée en 1829) : une merveille d'architecture néo-gothique, symbole de la foi et du patrimoine de la ville.
• Le Vieux-Port : cœur historique de Montréal, très actif au 19e siècle pour les échanges commerciaux.
• Le marché Bonsecours : centre névralgique pour les marchands et les citoyens montréalais.
Votre mission ? Incarner cette ville ! Votre patrouille représentera la culture, l'ambiance, les habits et même les expressions de Montréal en 1850-1900. Soyez créatifs ! Parlez comme les commerçants du port, soyez fiers comme les bâtisseurs du chemin de fer, et cultivez l'esprit des grandes inventions !
À bord du Geer Express, chaque ville aura ses secrets, ses défis… et ses rivalités ! Préparez-vous à défendre votre honneur à coups de jeu, de ruse, et d'esprit d'équipe. Prêts à faire résonner le nom de Montréal dans toute la Belgique scoute ? En voiture !